La présentation matérielle du plan d’une dissertation gagne
à faire l’objet d’un enseignement tout à fait explicite. On recommande ici l’apprentissage de quelques
codes très simples concernant la mise en page, la désignation des parties du développement et la
formulation des arguments : le respect de ces codes facilite non seulement la production du plan, mais
aussi sa relecture et sa vérification avant l’étape de rédaction finale.
A un niveau tout à fait élémentaire, le plan montre d’abord que la dissertation s’organise en trois grandes
partie
s , saisies par des titres peu spécifiques qui n’apparaîtront pas dans le texte final : « Introduction »,
« Développement », « Conclusion ». Pour la partie « Introduction », l’élève gagne à inscrire les questions
qui forment la problématique, ainsi que l’objectif argumentatif poursuivi. La partie centrale du
« Développement » consiste fondamentalement en une réponse à la problématique posée en
introduction : elle se subdivise donc elle-même en
au moins autant de parties qu’il y a de questions dans la problématique. Concrètement, ces parties doivent apparaître dans le plan. Elles peuvent recevoir un
titre peu spécifique
(qui disparaîtra dans la version rédigée) et une numérotation,
l’essentiel étant qu’il y
ait un
rappel de la question de la problématique à laquelle elles correspondent respectivement : « Partie 1
(réponse à la 1
ère
question de la problématique) », etc. Le but est ici simplement d’aider les élèves à ne
jamais perdre de vue
le rôle que joue chacune des parties du développement – et les arguments qu’elle contient – dans l’économie globale de leur argumentation . Ensuite, chaque partie se construit autour d’un
nombre limité d’idées directrices
qui proposent une réponse à la question de la problématique traitée
ou,
si l’on préfère, autour d’arguments
favorables ou défavorables à la thèse discutée
. Chacune de ces idées
directrices forme typiquement la matrice d’un paragraphe argumentatif qui sera pleinement rédigé dans
la version finale de la dissertation. On recommande ici la pratique suivante : dans le plan, chaque
argument est désigné
comme tel, numéroté et apparaît ensuite sous la forme d’une (éventuellement
plusieurs) phrase(s) complète(s) sur le plan syntaxique. Le simple fait de désigner l’argument comme tel
(« Argument 1 »...) aide à ne pas confondre celui-ci, d’ordre relativement général
, avec les exemples