Le symbole national de l’Ouzbékistan est le humo, un oiseau divin qui puise ses origines dans les légendes iraniennes.
Tamerlan est évidemment la figure légendaire de l’Ouzbékistan. Des statues, des rues, des squares, des musées portent son nom à travers tout le pays et ont remplacé les incontournables avenues Karl Marx ou Lénine de l’époque soviétique.
Le drapeau ouzbek est composé de trois bandes horizontales : bleue, blanche et verte, séparées de deux liserés rouges. Dans le coin gauche, sur la bande bleue, figurent un croissant de lune et douze étoiles pour les douze mois de l’année de l’indépendance. Le bleu rappelle la couleur de la bannière de Tamerlan. Le blanc symbolise la pureté et la paix, et la bande verte est la couleur de l’islam.
Hymne national
L’hymne national ouzbek a été écrit juste après l’indépendance par Abdullah Aripov sur une musique composée par Mutal Burkhonov. Il vante les mérites du pays et de ses habitants, fiers d’y être nés et d’y vivre en paix.
Modes de vie
Religion
L’Ouzbékistan est un pays musulman sunnite, mais qui est resté séparé du reste du monde musulman par l’apparition d’un pouvoir chiite en Iran, puis du monde tout court par la chape de plomb soviétique tout au long du XXe siècle.
Depuis l’indépendance, l’Islam réapparaît au grand jour avec des traditions souvent figées au début des années 1920 et transmises oralement par les anciens. Cet islam particulier se mélange à des traditions religieuses et culturelles plus anciennes, réminiscences de mazdéisme, de zoroastrisme, de chamanisme et de traditions liées à la vie nomade dans certains endroits.
Si l’occupation soviétique a permis quelques progrès concernant le statut des femmes, ce n’est qu’à Tachkent qu’ils sont clairement visibles. Depuis l’indépendance, la tendance serait plutôt à un retour vers les valeurs musulmanes où la femme est au foyer. Dans la vallée de Ferghana, traditionnellement restée plus pratiquante que le reste du pays, les femmes portent souvent un voile plus long et mieux ajusté sur l’ensemble de la chevelure. En revanche, dans les kolkhozes des zones désertiques plus reculées, la femme a sa part de travail au même titre que les hommes.
Accueil
La tradition d’accueil et d’hospitalité est une constante en Asie centrale, qui là encore est plus prégnante dans la vallée de Ferghana que dans les villes plus touristiques comme Samarcande et Boukhara. Il n’est pas rare pour un touriste de se faire inviter chez l’habitant pendant plusieurs jours de suite.
Dans l’ensemble, l’Ouzbékistan pratique un islam très tolérant et ouvert. Seules quelques mosquées de la vallée de Ferghana sont fermées aux femmes, et les hommes seront gentiment priés de sortir à l’heure de la grande prière.