Travail de niveau


Classiquement, on distingue plusieurs types de jeux didactiques, regroupés selon le type d'activité des élèves



Yüklə 0,72 Mb.
səhifə3/8
tarix21.05.2023
ölçüsü0,72 Mb.
#118506
1   2   3   4   5   6   7   8
Gulsevar kurs ishi

Classiquement, on distingue plusieurs types de jeux didactiques, regroupés selon le type d'activité des élèves :
1. Jeux de voyage. Le but du jeu-voyage est de renforcer l'impression, de donner au contenu cognitif une insolite un peu fabuleuse, d'attirer l'attention des enfants sur ce qui se trouve à proximité, mais qu'ils ne remarquent pas. Ils aiguisent l'attention, l'observation, la compréhension des tâches de jeu, facilitent le dépassement des difficultés et la réussite.
2. jeux de tâches. Ils sont basés sur des actions avec des objets, des jouets, des consignes verbales. La tâche de jeu et les actions de jeu qu'elles contiennent sont basées sur une proposition de faire quelque chose : "Aider Pinocchio à ponctuer", "Vérifier les devoirs de Dunno".
3. jeux de devinettes. Le contenu didactique du jeu réside dans le fait que les enfants reçoivent une tâche et qu'une situation est créée qui nécessite une compréhension de l'action ultérieure. Les actions du jeu sont déterminées par la tâche et obligent les enfants à l'action prévue conformément aux conditions fixées ou aux circonstances créées. « Qu'est-ce que ce serait… ? » » ou « Que ferais-je… », « Qui voudrais-je être et pourquoi ? », « Qui choisirais-je comme ami ? etc. Parfois, une image peut servir de début à un tel jeu.
4. jeux d'énigmes. Le signe principal de l'énigme est une description complexe qui doit être déchiffrée (devinée et prouvée). La description est concise et prend souvent la forme d'une question ou se termine par une question.La principale caractéristique des énigmes est une tâche logique. Les manières de construire des tâches logiques sont différentes, mais elles activent toutes l'activité mentale de l'enfant.
5. jeux-conversations (jeux-dialogues). Le jeu-conversation est basé sur la communication de l'enseignant avec les enfants, des enfants avec l'enseignant et des enfants entre eux. Cette communication a un caractère particulier d'apprentissage ludique et d'activités ludiques des enfants. Dans le jeu-conversation, l'éducateur ne part souvent pas de lui-même, mais de un personnage proche des enfants et préserve ainsi non seulement la communication du jeu, mais renforce également sa joie, le désir de répéter le jeu. Cependant, le jeu-conversation comporte le danger de renforcer les techniques d'enseignement direct.
La valeur éducative et éducative réside dans le contenu de l'intrigue - le thème du jeu, en suscitant l'intérêt pour certains aspects de l'objet d'étude reflété dans le jeu. Le contenu cognitif du jeu ne repose pas "en surface": il doit être trouvé, obtenu - pour faire une découverte et, par conséquent, apprendre quelque chose.Les types de jeux énumérés n'épuisent pas, bien sûr, toute la gamme des méthodes de jeu possibles. Cependant, dans la pratique, ces jeux sont le plus souvent utilisés, soit sous une forme "pure", soit en combinaison avec d'autres types de jeux : mobile, jeu de rôle, etc.L'élément structurel du jeu est la tâche de jeu effectuée par les enfants dans l'activité de jeu. Deux tâches - didactique et ludique - reflètent la relation entre l'apprentissage et le jeu. L'une des composantes du jeu didactique sont les règles du jeu. Leur contenu et leur orientation sont déterminés par des tâches communes formation de la personnalité de l'enfant et du groupe d'enfants, contenu cognitif, tâches de jeu et actions de jeu dans leur développement et leur enrichissement. À l'aide des règles, l'enseignant contrôle le jeu, les processus d'activité cognitive, le comportement des enfants.
Les règles d'enseignement aident à révéler aux enfants quoi et comment faire, elles sont en corrélation avec les actions du jeu, révèlent leur façon d'agir. Les règles organisent l'activité cognitive des enfants : considérer quelque chose, réfléchir, comparer, trouver un moyen de résoudre le problème posé par le jeu.L'utilisation des jeux comme moyen d'éducation est nécessaire pour stimuler l'intérêt cognitif des écoliers pour le processus éducatif et, par conséquent, la croissance des connaissances quantitatives et qualitatives. indicateurs de préparation des élèves, leurs performances. Il y a des raisons de croire qu'avec l'utilisation fréquente de divers types de jeux, ils seront encore plus efficaces, formant un intérêt constant des étudiants pour la nouveauté et l'intérêt.
L’apprentissage par le jeu consiste, pour l’essentiel, à apprendre tout en jouant. Bien que la définition exacte du jeu continue à faire l’objet de débats, notamment quelles activités peuvent être considérées comme un jeu, l’apprentissage par le jeu se distingue du concept beaucoup plus large du jeu. L’apprentissage n’est pas nécessairement une activité perçue comme un jeu, mais reste un élément essentiel à la définition de l’apprentissage par le jeu.Dans les études portant sur les gains obtenus grâce à l’apprentissage par le jeu, deux types distincts de jeux ont été principalement ciblés : le jeu libre, dirigé par l’enfant lui-même, et le jeu dirigé, qui présente un certain degré d’encadrement et de participation de l’enseignant.Le jeu libre est généralement décrit comme un jeu auto-dirigé, volontaire, dicté par la propre motivation de l’enfant et jouissif. Un type de jeu libre fréquemment mis de l’avant est le jeu socio-dramatique qui se caractérise par la pratique de jeux de rôles grâce à la création et le suivi de règles sociales, comme prétendre être un autre membre de la famille. D’autre part, le terme jeu dirigé fait référence à pratiquer des activités avec un certain degré de participation d’un ou plusieurs adultes afin de renforcer ou d’élargir les opportunités d’apprentissage au sein du jeu luimême. Toute une gamme de termes a été utilisée pour faire référence aux types d’activités de jeu dirigé (par exemple, l’apprentissage en centre de la petite enfance ou le jeu intentionnellement encadré14); cependant, une différence est qui a la maîtrise de l’activité ludique : Certaines activités sont qualifiées de dirigées par l’enseignant, comme les jeux planifiés intentionnellement, alors que d’autres sont décrites comme dirigées mutuellement, avec un engagement de l’enseignant sans qu’il ne prenne le dessus ni ne transforme l’activité de façon à ce que l’enseignant autant que l’élève exerce un certain contrôle sur le jeu.
Un exemple de jeu dirigé par l’enseignant est la modification des règles d’un jeu de société pour intégrer des actions qui demandent un raisonnement numérique et dans l’espace,tandis qu’un exemple de jeu dirigé mutuellement est un enseignant observant ses élèves mimant un film célèbre et suggérant à la classe de créer son propre film, c’est-à-dire l’invention et la rédaction d’un scénario, la recherche de thèmes pertinents et la représentation de différents rôles en collaborant les uns avec les autres. Il est utile de connaître les différences entre le jeu libre, le jeu dirigé mutuellement et le jeu dirigé par l’enseignant pour analyser les articles, en quantité croissante, consacrés aux différents types d’apprentissages par le jeu. 
Bien que l’hypothèse stipulant que le jeu joue un rôle essentiel dans le développement de l’enfant ait été contestée, de plus en plus de données suggèrent que l’emploi de l’apprentissage par le jeu stimule de nombreux aspects du développement et de l’apprentissage. Cependant, les chercheurs et les éducateurs s’accordent peu sur le rôle et l’importance des différents types de jeux dans la classe.
Les analyses de l’apprentissage par le jeu sur l’éducation des jeunes enfants sont abordées selon deux approches distinctes : l’une axée sur les gains obtenus pour l’apprentissage développemental et l’autre ciblant les bienfaits du jeu sur l’apprentissage scolaire. L’apprentissage développemental comprend notamment les aptitudes socio-émotionnelles, le développement intellectuel général et les capacités d’autorégulation. Les articles consacrés aux bienfaits sur le plan du développement de l’apprentissage par le jeu ont fréquemment étayé le rôle important du jeu libre auto-dirigé dans la classe. Les chercheurs ont souligné leurs inquiétudes quant à la baisse du temps dédié au jeu libre en raison de la hausse de l’importance accordée au respect des normes académiques par un enseignement dirigé par l’enseignant. Par exemple, il a été proposé que les enfants construisaient leur connaissance du monde et exerçaient leurs aptitudes à résoudre des problèmes pendant les périodes d’exploration menées par l’enfant dans différents centres récréatifs.
Certaines études ont démontré que les élèves adoptaient des comportements de résolution de problèmes plus efficacement dans des conditions de jeu auto-dirigé qu’en milieu plus formel, dirigé par l’enseignant. Il a été mentionné que le jeu dirigé par l’enfant avec les pairs jouait un rôle important dans le développement des aptitudes socio-émotionnelles de l’enfant, comme établir et suivre des règles, résoudre des conflits et soutenir le bien-être affectif des autres. Le fait d’offrir à des enfants des opportunités de négocier et de suivre des règles tout en jouant a été associé au développement des aptitudes d’autorégulation. De nombreux bienfaits de l’apprentissage développemental ont été associés à des situations de jeu libre dirigé par l’enfant, où l’éducateur joue un rôle indirect ou passif, celui d’observateur ou de planificateur d’un environnement propice au jeu libre, par exemple.De manière alternative, des études consacrées au jeu et à l’apprentissage scolaire ont analysé comment les activités ludiques influencent l’apprentissage des élèves dans des disciplines scolaires, comme la lecture, l’écriture et les mathématiques. Les auteurs de ces études ont tendance à privilégier l’utilisation des activités ludiques dirigées mutuellement et par l’enseignant pour favoriser l’apprentissage scolaire, au cours desquelles les éducateurs occupent une place active dans le jeu, comme diriger des jeux pré-conçus, collaborer avec les élèves et intervenir dans le jeu mené par l’enfant pour intégrer des cibles d’apprentissage.
Les défenseurs de l’apprentissage par le jeu visant la réussite scolaire ont argumenté que des stratégies d’apprentissage basées sur le jeu peuvent être utilisées pour enseigner en visant des objectifs scolaires prescrits de manière appropriée sur le plan de l’engagement et du développement. Selon cette perspective, la pratique du jeu libre uniquement est considérée comme insuffisante pour garantir l’apprentissage scolaire, et la participation active de l’enseignant dans le jeu est par conséquent essentielle.
Une étude récente a appuyé ce type d’apprentissage par le jeu pour le développement des compétences scolaires. Par exemple, les élèves d’une classe de maternelle suivant un programme de mathématiques fondé sur le jeu composé d’activités dirigées par l’enseignant réussissaient mieux par rapport aux élèves d’une classe témoin lors des évaluations générales des compétences en mathématiques. De manière analogue, il a été observé que les enfants suivant un cours de lecture et d’écriture fondé sur le jeu dirigé mutuellement, où les éducateurs intégraient du vocabulaire spécifique dans des situations de jeu utilisaient davantage ce nouveau vocabulaire par rapport à ceux recevant une pédagogie explicite (ou enseignement direct). L'apprentissage par le jeu est une approche pédagogique qui favorise le recours à des activités ludiques pour stimuler de nombreux aspects du développement et de l'apprentissage de l'enfant. Le jeu libre et le jeu dirigé sont deux types d'apprentissage par le jeu. Le premier est auto-dirigé et dicté par la propre motivation de l'enfant, tandis que le second est encouragé par les adultes et cible un objectif d'apprentissage spécifique. Bien que le jeu constitue un droit légitime chez les jeunes enfants et l'une des voies les plus naturelles vers l'exploration et l'apprentissage, les opportunités de jouer sont actuellement réduites autant à la maison qu'à la garderie. La préparation à l'école constitue de plus en plus la priorité. Ainsi, les programmes dédiés à la petite enfance favorisent les activités structurées et l'évaluation au détriment d'un apprentissage à base d'activités ludiques et physiques. Néanmoins, cette approche traditionnelle d'apprentissage n'est pas toujours efficace car elle peut diminuer la motivation de l'enfant à apprendre, et a un impact négatif sur sa concentration et ses capacités de régulation de son comportement. Si l'on considère que les enfants apprennent mieux lorsqu'ils sont mentalement actifs et interagissent concrètement avec le matériel d'apprentissage, l'apprentissage par le jeu devrait faire partie intégrante de leur environnement, autant à l'école que chez eux. 
La petite enfance est une période charnière pour bâtir les fondements de l’autorégulation : un ensemble de capacités complexes qui inclut le contrôle des impulsions et des émotions, l’autoorientation de la pensée et du comportement, la planification, l’autonomie et le comportement responsable.1,2,3 En parallèle, entre 2 et 6 ans, le jeu créatif (ou imaginatif) est à son apogée.4,5 Selon le psychologue russe du développement, Lev Vygotsky, cette synchronie entre l’épanouissement du jeu de simulation (c’est-à-dire le faire semblant) et l’autorégulation n’est pas un hasard. Vygotsky6 a proposé que le jeu créatif était un facteur majeur du développement : une zone unique et largement influente du développement proximal par lequel l’enfant expérimente une large gamme d’aptitudes face aux difficultés et acquiert des compétences valorisées sur le plan culturel. La plus notable de ces aptitudes est la capacité renforcée d’autorégulation.
Selon la théorie de Vygotsky,6 deux caractéristiques uniques du jeu de simulation expliquent son rôle dans le développement des aptitudes d’autorégulation. Pour commencer, la création de scènes imaginaires par l’emploi d’objets de substitution aide les jeunes enfants à faire la distinction entre leurs idées internes (abstraites) et la réalité concrète. Lorsque l’enfant utilise un bol pour s’en servir de chapeau ou d’un cube pour téléphone, il change la signification habituelle de l’objet, et dissocie ainsi les représentations mentales des objets et des actions réels auxquels ils font référence. De telles substitutions ludiques aident l’enfant à se fier à sa réflexion plutôt qu’à ses impulsions pour guider ses actions. Deuxièmement, Vygotsky a remarqué l’existence d’une propriété inhérente aux situations de simulation : elles respectent les règles sociales. Dans le jeu imaginatif, le jeune enfant pose volontairement des contraintes à ses propres actions. Par exemple, il suit les règles associées lorsqu’il sert un repas, prend soin d’une poupée malade ou exécute le lancement d’un vaisseau spatial.


Yüklə 0,72 Mb.

Dostları ilə paylaş:
1   2   3   4   5   6   7   8




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©azkurs.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin