Boukhara-la-Sainte et Samarcande-la-Magnifique rivalisent de mystère et de majesté au carrefour de routes commerciales aussi mythiques que la Route de la Soie, la Voie Royale ou la Route d’Or



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Boukhara


Boukhara-la-Sainte et Samarcande-la-Magnifique rivalisent de mystère et de majesté au carrefour de routes commerciales aussi mythiques que la Route de la Soie, la Voie Royale ou la Route d’Or. Terre de steppes, de déserts et de champs de cotons, irriguée par l’indomptable fleuve Amou Daria, l’Ouzbekistan révèle une histoire millénaire et un islam décomplexé. Au cœur de l’Asie centrale. A l’ouest la Perse, à l’est la Chine, au sud l’Inde… Restent trois haltes incontournables, trois des plus belles villes de cette partie du globe.



On peine à imaginer que l’on traverse l’« une des villes saintes les plus intéressantes du monde », pour paraphraser les grands voyageurs du passé, quand on pénètre l’entrelacs de ruelles poussiéreuses qui forment le cœur de la vieille ville. Il n’existe pourtant pas meilleur parcours initiatique pour saisir la magie de la perle de l’islam en Asie centrale, cette cité caravanière parmi les plus secrètes de l’antique Route de la Soie.



Boukhara-la-Sainte abrite, dit-on, une mosquée pour chaque jour de l’année. Et presque autant de medersas, ces anciennes écoles coraniques. Plafonds richement ouvragés, boiseries finement sculptées, cascades de stuc multicolore… Certaines n’ont plus de minaret. D’autres invitent à y grimper, offrant ici une vue sur le quartier, là un panorama sur toute la cité. Des tapis soyeux suggèrent la prière ou la méditation, il suffit de se déchausser. Hommes et femmes mélangés, on pénètre librement, guidés par le sourire des habitants qui nous observent, avec ce mélange de bonhomie et de curiosité que nous croisons partout. Et de fières rangées de dents en or « à 20 dollars pièce », avoue une grand-mère. Il paraît qu’elles portent bonheur.



Samarcande
Samarcande est une ville surprenante, bigarree, extraordinaire. Durant de longues annees de son existence il changeait plusieurs fois de nom, de nombreuses dynasties des regents se entresuivaient, construisaient, detruisaient, brulaient et rebatissaient cette ville qui a eprouve tout ce que devait eprouver une capitale celebre, la ville qui etait l`objet de l`adoration d`Amir Timour et ou son descendant Oulougbek ecrivait ses travaux astronomiques. Cette ancienne ville bouleversante par sa beaute, son mystere et un mariage originale de la serenite et du temperament oriental laisse les souvenirs les plus agreables et inoubliables, pleins de couleurs et de ravissement par rapport aux architectes centrasiatiques qui ont reussi a creer un "centre du monde" magnifique et incomparable.

Khiva

Khiva est une ancienne ville dans la province de Khorezm, en aval de l`Amu-Darya, la perle de l`oasis de Khorezm qui fut longtemps l`un des centres principaux de la Grande Route de la soie. On peut appeler Khiva le musée à ciel ouvert. Elle a conservé de nombreuses pièces inappréciables du passé; on pourrait la comparer avec Pompéi, mais à la différence de cette ancienne ville romaine Khiva est une preuve vivante de l`existence d’un monde éloigné et incompréhensible. Comme plusieurs autres villes de l`Orient, Khiva est née grâce à l`eau de l`Amu-Darya sur les terres irriguées de l`oasis fertile de Khorezm.





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