François de La Rochefoucauld



Yüklə 118,5 Kb.
tarix16.05.2023
ölçüsü118,5 Kb.
#113977
François de La Rochefoucauld


François de La Rochefoucauld

Аrançois VI, duc de la Rochefoucauld, né le 15 septembre 1613 à Paris et mort le 17 mars 1680, est un écrivain, moraliste et mémorialiste français, surtout connu pour ses Maximes. Officiellement, il n'a publié que « Mémoires » et « Maximes » mais il écrivait beaucoup.


Biographie

Appartenant à l'une des plus illustres familles de la noblesse française, comptant notamment pour ancêtre Jean Pic de la Mirandole, le prince de Marcillac prend, très jeune, part au complot de Mme de Chevreuse contre Richelieu. Sa vie se voit dès lors ponctuée de disgrâces ; embastillé, il opte pour l'exil et se retire sur ses terres. A la mort de Richelieu, il revient à la cour. Mazarin succède à Richelieu, mais l'animosité ne s'étiole pas. Blessé à plusieurs reprises au combat, il évitera de peu la cécité. Jouissant de la faveur de Louis XIV, il se consacre à la réflexion. Après la mort de son père, il prend le titre de duc de La Rochefoucauld. Il rédige alors ses 'Mémoires' qu'il consacre à la régence d'Anne d'Autriche, mais le scandale le pousse à désavouer son œuvre. Il fréquente dès lors les salons des 'honnêtes gens' et se lie d'amitié avec la marquise de Sévigné, Mme de Sablé et plus particulièrement avec Mme de La Fayette. Ses réflexions successives l'amèneront à publier un ouvrage inédit en 1665 : les 'Réflexions ou Sentences et Maximes morales' (communément nommé 'Maximes'), ponctué d'aphorismes philosophiques. La Rochefoucauld s'éteindra après avoir reçu l'extrême-onction des mains mêmes de Bossuet.1
Participation aux salons[modifier]
François de La Rochefoucauld, prince de Marcillac puis IIe duc de La Rochefoucauld

Un peu avant, La Rochefoucauld fit partie du salon de Madeleine de Sablé, membre de la coterie de Rambouillet. Il s'était consacré dans la solitude à l’écriture de ses mémoires alors que la fréquentation des salons lui servit pour la composition de ses fameuses Maximes. En 1662, la publication de ses mémoires par les Elzeviers causa du trouble dans le petit monde des salons. Beaucoup de ses amis furent profondément blessés et il se hâta d’en nier l’authenticité. Trois ans plus tard, il publia sans son nom les Maximes, qui l’établirent d’un coup parmi les plus grands hommes de lettres. À peu près à la même époque commença son amitié avec Marie-Madeleine de La Fayette (1655), qui dura jusqu’à la fin de sa vie. Les aperçus que nous avons de lui proviennent surtout des lettres de Marie de Sévigné et, bien qu’elles montrent son agonie souffrant de la goutte, sont généralement plaisantes. Il avait un cercle d’amis dévoués dans les salons et à la cour (Simon Arnauld de Pomponne…) ; il était reconnu comme un moraliste et un écrivain de la plus haute valeur et il aurait pu entrer à l’Académie française sur demande.

Son fils, François, prince de Marcillac, auquel il avait donné un peu avant sa mort ses titres et honneurs, bénéficia d’une position supérieure à la cour.

Comme la plupart de ses contemporains, il voyait la politique comme un jeu d’échecs. Dénonciation inlassable de toutes les apparences de vertu, les Maximes annoncent la fin du héros cornélien qui se poursuivra avec Nietzsche et Cioran.


Notes[modifier]
Yüklə 118,5 Kb.

Dostları ilə paylaş:




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©azkurs.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin