Gazette du geop 4



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FIRST EUROPEAN MASTER CLASS 

ON ILIZAROV SURGERY :  

PEDIATRICS

12-14 Septembre 2002

Hôtel Hilton, Lyon



CHAIRMAN : 

Mr.ROWAN POOL FRCS

Grande-Bretagne

CO-CHAIRMAN : 

Dr.JACQUES CATON

France

Contact / renseignements : 



lucie.robert@smith-nephew.com

Tél : 02.43.83.24.47



Organisé par Smith & Nephew 


Ce  garçon  de  14  ans  consulte  en

Septembre 2001 parce qu’il se plaint de

la  hanche  droite  depuis  le  26  Juin

passé. Cet enfant, habituellement sportif

(il  joue  au  football  tous  les  jours)  se

souvient  très  bien  que  ce  jour  il  a  res-

senti une très vive douleur de la hanche

droite  dans  un  mouvement  forcé.

Depuis,  il  se  plaint  de  douleurs  méca-

niques survenant lors de l’appui et de la

mobilisation  ;  il  n’a  pas  de  douleurs

nocturnes  spontanées.  Il  n’y  a  aucun

antécédent  familial  de  maladie  rhuma-

tismale  juvénile,  aucun  souvenir  d’hy-

darthrose,  pas  de  terrain  allergique.  Le

seul antécédent notable de ce garçon est

une fistule anale qui a été opérée 3 ans

plus tôt alors que cet enfant avait 11 ans

et dont on avait signalé la rareté chez un

enfant.


Lorsqu’on  l’examine  pour  la  première

fois, il a exactement 14 ans et un mois,

mesure 154 cm, pèse 38 Kg et est à P4,

A2.  Il  marche  en  rotation  externe  et  en

flexion  de  hanche.  L’examen  clinique

confirme  le  déficit  de  flexion  de  20°  et

de  la  rotation  interne  qui  est  à  0°  ;  on

retrouve  une  nette  amyotrophie  de  la

cuisse droite. Il n’y a aucun signe infec-

tieux,  pas  de  fièvre,  pas  d’altération  de

l’état  général.  La  radiographie  des

hanches montre quelques anomalies de

l’extrémité  supérieure  du  fémur  droit

avec un remaniement du col et un épais-

sissement de la corticale inférieure (Fig

1).  Le  bilan  biologique  fait  en  urgence

est normal.

Une  scintigraphie  (Fig  2)  est  faite  qui

confirme  bien  ces  anomalies  du  col

fémoral et qui montre une ligne vertica-

le hyperfixiante qui traverse le col à par-

tir  du  cartilage  de  croissance  qui,  lui-

même,  hyperfixe  nettement  par  rapport

au côté opposé.

On  pose  le  diagnostic  de  fracture  de

fatigue  du  col  fémoral.  On  demande  de

suppri-mer  l’appui  et  d’interrompre

toute activité sportive.

Revu un mois et demi plus tard, ce gar-

çon ne se plaint plus de douleurs de sa

han-che,  mais  celle-ci  reste  en  attitude

vicieuse  et  douloureuse  à  la  mobilisa-

tion. On reste alors sur le diagnostic de

fracture  de  fatigue  et  on  demande  à  ce

garçon  de  ne  pas  reprendre  le  sport  et  de

patienter. La radiographie faite alors ne montre

rien de plus que la précédente.

Revu  un  mois  plus  tard  en  Novembre

2001,  la  situation  reste  médiocre  avec

une  hanche  toujours  raide,  toujours

douloureuse.  La  radiographie  semble

évoquer  quelques  remaniements  du

cotyle qui apparaît irrégulier. (Fig 3)

On décide alors d’hospitaliser ce garçon

devant  ce  qu’on  appelle  alors  une  "

chondrolyse probable ". On met en route

une  traction  lourde  qui,  d’ailleurs,  est

as-sez  mal  supportée.  Le  bilan  biolo-

gique reste normal. Une IRM est deman-

dée  (fig  4).  Elle  montre  qu’il  n’y  a  pas

d’épanchement  dans  l’articulation,  que

la  tête  est  bien  vascularisée  et  que  le

cartilage  semble  régulier  et  d’épaisseur

normale. Le rhumatologue pédiatre exa-

mine l’enfant, contrôle tous les résultats

d’examen et pense qu’il n’y a pas lieu, a

priori, d’évoquer une maladie inflamma-

toire ; toutefois il est décidé de faire une

biopsie  synoviale  pour  écarter  toute

arrière-pensée. 

Cette  biopsie  synoviale  est  faite  le  7

Décembre  2001.  On  note  qu’il  n’y  a

aucune  anomalie  macroscopique  du

cartilage articulaire. Le résultat de cette

biopsie  syno-viale  confirme  l’absence

de signes inflammatoires. On décide de

continuer la traction à domicile et on est

à ce moment conforté dans l’idée d’une

chondrolyse.

Revu un mois plus tard, ce garçon ne va

pas mieux. Sa hanche reste raide, dou-

lou-reuse.  Les  radiographies  qui  sont

refaites  montrent  quelques  modifica-

tions.( Fig 5,6)

Il  nous  semble  alors  que  les  remanie-

ments du col, l’aspect de caput valgum,

et  l’ossification  périostée  pourraient

évoquer un glissement de la tête fémo-

rale en coxa valga.

De tels déplacements sont très rares. Ils

avaient été signalés par Brichaux et col.

en  1988  en  présentant  2  cas.  Ceux-ci

étaient survenus sur des coxa valga pré-

existantes.

Quel est le bon diagnostic ?

Référence.

B

RICHAUX


J  C,  P

ONTARLIER

J  R,  D

IARD


F,

C

HATEIL



JF.

Epiphysiolyse  de  hanche  avec  un  déplace-

ment en valgus. Etude de 2 cas.

Chir Ped 1988 ;29 :39-42

Une curieuse hanche raide et douloureuse

c. Cadilhac (Paris)

6

Fig 1. La hanche droite de face.



Fig 2. Scintigraphie qui montre l’hyperfixation au niveau du col et de la physe fémo-rale supé-

rieure.


Fig 3. Irrégularités du cotyle.

Fig 4. L’IRM.

Fig 5. La hanche de face.

Fig 6. La hanche de profil.




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