Revue de littérature
Denis LABAYLE
TEMPETE SUR L’HOPITAL
2002 -2 02 047190 6
Prix : 17,5 e
L’Hôpital est au bord de la crise de nerfs,
et, c’est notre affaire à tous. Denis
Labayle , chef de service dans un grand
établissement de la région parisienne,
met le dossier à plat pour la premiere
fois.
Son livre est d’abord un livre de protes-
tation fondé sur l’expérience et sur l’ex-
pertise. L’Hôpital est incohérent. Il ne
parvient ni à acceuillir correctemet les
malades, ni à coordonner la diversité
des compétences requises, ni à trouve
une gestion rationnelle des moyens
nécessaires. Un monde opaque.
Chacun en prend pour son grade. Mais
le propos de l’auteur est exempt de tout
corporatisme. Farouchement attaché au
service public. Il ne plaide pour aucun
lobby, aucun groupe de pression, pas
plus celui des médecins que celui des
gestionnaires trop lointains ou des éva-
luateurs en chambre.
Et pourtant en France, on sait soigner.
Plutôt que de réclamer toujours plus
d’argent, Denis Labayle préconise d’em-
ployer différamment les richesses
humaines existantes. Une autre manière
de travailler ensemble, de diriger, de for-
mer, de dialoguer. On peut être plus per-
formant pour le même prix. L’auteur le
démontre brillamment : qualité et trans-
parence vont de pair.
TRUCS ET ASTUCES
EN CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE
ET TRAUMATOLOGIQUE -
TOME 2
Sous la coordination
de F. DUBRANA
M. PRUD’HOMME
I
SBN
: 2 84023 299 5 - 2002
460 pages
Prix : 61 e
8
ré ponse à Jean Philippe Cahuzac
et Gé rard Bollini
H. Carlioz
" Le temps plein hospitalier entre
enthousiasme et désarroi " provoque
une assez vive réaction de Gérard Bollini
et de Jean-Philippe Cahuzac. J'en suis
heureux puisque ce texte a été diffusé
pour déclencher une réflexion sur le sta-
tut actuel des médecins hospitaliers. Le
but est donc atteint même, et surtout, si
un désaccord est manifeste entre ce que
je propose et ce que défendent G. Bollini
et J Ph. Cahuzac.
Tout d'abord je vois que nous jugeons
avec la même sévérité, eux et moi, et
vous tous probablement, la politique de
Santé des gouvernements successifs
des dernières décennies. Il serait plus
exact de parler d'absence de politique de
Santé car il ne suffit pas de restreindre
les crédits, de diminuer les effectifs
infirmiers et de clamer urbi et orbi que
nous avons la meilleure médecine pour
que cela soit vrai ou le reste. Je ne suis
donc pas innocent au point de croire
qu'un changement de statut des hospi-
taliers résoudrait les erreurs de la ges-
tion de la Santé.
En revanche je ne crois pas que tout
aille pour le mieux dans l'enseignement,
la recherche et la gestion, trois secteurs
d'activité qui nous concernent et qui,
bien souvent, sont délaissés. Trois sec-
teurs dans lesquels les progrès ont été
moins importants que dans le domaine
du diagnostic et des soins, bref dans
celui qui est le lot de tout médecin mais
qui ne peut résumer les charges d'un
hospitalo-universitaire. Je connais
assez Bollini et Cahuzac pour être cer-
tain que leur indignation est sincère et
qu'ils ont, à juste titre, conscience, de
bien faire leur quadruple travail.
Cependant je ne crois pas qu'un systè-
me soit bon sous prétexte que l'on peut
voir et admirer ses réussites minori-
taires. Il n'est bon que si les réussites
qu'il suscite sont majoritaires ; une fois
encore, je ne vois pas que cela soit le
cas actuellement pour des médecins,
des chirurgiens, recrutés pour des res-
ponsabilités multiples alors qu'ils n'ont
habituellement vocation et formation
que pour l'une d'elles. Le souhait, la
volonté, exprimés préalablement à la
pratique me paraissent être des gages
de qualité plus que ne l'est l'attribution
conjointe et définitive de fonctions et de
titres.
Pour la recherche, il en faut, bien sûr,
mais peut-être pas comme elle est pré-
vue et exigée pour les nouveaux PH et
PU-PH. L'enseignement de la recherche
clinique est négligé au profit d'une
recherche fondamentale dont le caractè-
re obligatoire et la brièveté conduisent
parfois à en choisir les laboratoires les
moins exigeants. C'est probablement au
cours du 1er ou du 2e cycle qu'il fau-
drait déjà prendre contact avec la
recherche fondamentale pour ne rendre
obligatoire lors du 3e cycle (et après)
que la recherche clinique.
Quant à l'enseignement, il progresse
dans ses méthodes comme tout le reste,
mais moins en France qu'ailleurs me
semble-t-il. Je ne vois pas qu'apprendre
à apprendre soit inutile et nous avons
beaucoup à faire en ce domaine.
En bref s'il est bon de se préparer à opé-
rer, je pense qu'il est également bon de
se préparer à enseigner si l'on doit
enseigner, de se préparer à chercher si
l'on doit chercher, de se préparer à gérer
si l'on doit devenir chef de Service. Je
pense aussi qu'il nous faut accepter
d'être réellement appréciés par nos col-
lègues à deux reprises au moins ;
d'abord, selon notre programme avant
d'occuper un poste, et ensuite, en cours
de route, d'après nos résultats.
Je renouvelle mes remerciements à mes
deux contradicteurs pour leur franchise
et pour le temps qu'ils m'ont donné par
leur réponse. Toutes les autres critiques
me seront utiles et je les accueillerai
volontiers.
Fig 1. : Henri Carlioz
LA CHIrUrGIE Pé DIATrIQUE
LA CHIrUrGIE Pé DIATrIQUE
chez SAUrAMPS MEDICAL
Aigrain, El Ghoneimi, de Lagausie
REFLUX VESICO-URETERAL DE L’ENFANT ET MALFORMATIONS VESICALES
2001 -2 84023 288 x
Prix : 38 e
Le reflux vésico-urétéral avait déjà fait l’objet d’un séminaire durant les années 80. Les progrès dans la connaissance de sa physiopatholo-
gie , de sa génétique, le démembrement du reflux vésico-rénal dit primitif, justifient pleinement le choix de ce thème par le GEUP. Cet ouvra-
ge didactique passe en revue les divers aspects du reflux et aborde la discussion de son traitement.
Bachy
TRAUMATISMES VISCERAUX
CHEZ L’ENFANT
2000 - 2 84023 251 0
Prix : 46 e
Heloury
PATHOLOGIE FONCTIONNELLE
DE LA VESSIE CHEZ L’ENFANT
1999 - 2 84023 217 0
Prix : 46 e
Guys
LA VESSIE NEUROLOGIQUE
DE L’ENFANT
1998 - 2 84023 165 4
Prix : 40 e
Jehannin
PATHOLOGIE DE L’URETÈRE
DE L’ENFANT (REFLUX EXCLUS)
1997 - 2 84023 152 2
Prix : 46 e
Guys
LE RECTUM PÉDIATRIQUE
1996 - 2 84023 122 0
Prix : 40 e
Debeugny
PATHOLOGIE RENALE DE L’ENFANT
1995 - 2 84023 094 1
Prix : 46 e
Galifer
CHIRURGIE HEPATO-BILIAIRE
DE L’ENFANT
1994 - 2 84023 371 2
Prix : 46 e