L’enseignement superieur et secondaire specialise de la republique d’ouzbekistan



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Asqarova Gulnoza Adabiyot kurs ishi

Le roman d’imagination est, pour sa part, représenté par des romans d’anticipation comme l’An 2440 de Mercier (1771), des romans fantastiques comme le Diable amoureux de Jacques Cazotte (1772), ou encore par le sous-genre de l'utopie (La Découverte australe par un homme volant, ou Le Dédale français, nouvelle très philosophique, suivie de la Lettre d'un singe, de Restif de la Bretonne, Paris, 1781, ainsi que L'Isle des Philosophes, de l'Abbé Balthazard, Chartres, 1790).

  • Les romans libertins associent grivoiserie, érotisme, manipulation et jeu social avec Crébillon fils (les Égarements du cœur et de l’esprit, 1736-38 ; le Sopha, 1745), Diderot (les Bijoux indiscrets, 1748 ; la Religieuse, 1760-1796) ; Laclos (les Liaisons dangereuses, 1782) et finalement Sade (Justine ou les Malheurs de la vertu, 1797).

  • Les romans du sentiment s’imposent dans la deuxième moitié du siècle avec la Nouvelle Héloïse (1761), le roman par lettres de Jean-Jacques Rousseau (sur le modèle anglais du Pamela de Richardson) qui sera le plus gros tirage du siècle en séduisant par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature, ou Paul et Virginie (1787) de Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814).

  • Les romans « éclatés » comme Jacques le fataliste et son maître (1773-1778) ou le Neveu de Rameau (1762-1777) de Diderot sont des œuvres assez inclassables mais porteuses de modernité.

    La naissance de l’autobiographie moderne au XVIIIe siècle
    Le goût des récits de vie est très fort tout au long du siècle avec des œuvres notables comme la Vie de mon père (1779) ou Monsieur Nicolas (1794-1797) de Restif de la Bretonne, mais c’est l’apport essentiel de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) qui fonde l’autobiographie moderne avec les Confessions (1782-1789) et les Rêveries du promeneur solitaire (1776-1778) dans lesquelles il nous offre un portrait exemplaire et approfondi de lui-même centré sur son « moi ».
    La poésie du XVIIIe siècle
    Dans la mémoire littéraire, la poésie du xviiie siècle est généralement discréditée, et laissée dans l’ombre par rapport aux grands poètes du siècle suivant. Quelques noms éminents, à commencer par André Chénier, émergent toutefois d’un ensemble poétique qui ne paraît plus toucher les sensibilités modernes.
    Si la forme versifiée est utilisée avec habileté par Voltaire dans son Poème sur le désastre de Lisbonne ou dans le Mondain, la poésie, au sens commun du terme, ne se libère pas des influences du classicisme (en témoignent Jean-Baptiste Rousseau ou Lebrun Pindare) et l’histoire littéraire ne retient que quelques noms comme ceux de Jean-Jacques Lefranc de Pompignan (1709-1784) (Poésies sacrées), Nicolas Gilbert (1750-1780) (Ode imitée de plusieurs psaumes, dite Adieux à la vie, 1780), Jacques Delille (1738-1813) (les Jardins, 1782), Évariste de Parny (1753-1814) (Élégies, 1784), Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794), ou bien encore, dans une moindre mesure, Lormeau de la Croix (1755-1777) (Poésies, publiées posthumes en 1787), qui préparent modestement le romantisme en cultivant une certaine sensibilité à la nature et au temps qui passe.
    Mais c’est essentiellement André Chénier (1762-1794) qui réussit une poésie expressive comme dans le poème célèbre de la Jeune Tarentine ou celui de la Jeune Captive (son œuvre ne sera publiée qu’en 1819, bien après sa mort tragique lors de la Terreur).
    On mentionnera aussi Fabre d'Églantine pour ses chansons (Il pleut bergère) et sa contribution onomastique pleine de poésie à l'élaboration du calendrier révolutionnaire.

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