A.
Résection de l’extrémité supérieure du fémur et reconstruction par une
prothèse fémorale longue tige entourée d’une allogreffe (133).
B.
Résection de l’humérus proximal suivie d’une reconstruction composite par
prothèse entourée d’une allogreffe massive (133).
51
Chondrosarcome de grade II localisé sur la branche iliopubienne. Résection de la
branche iliopubienne et de la paroi antérieure du cotyle suivie d’une reconstruction
par greffon iliaque ostéosynthésé par plaque vissée (133)
+ Amputation :
les indications d’amputation sont le fait de volumineuses tumeurs envahissant
les vaisseaux et les nerfs, d’infection sur une biopsie, ou bien de récidive après des
interventions parfois multiples, ou bien encore sur un terrain radique. Lorsqu’une
chirurgie conservatrice est possible, l’amputation ne présente aucun intérêt en
termes de contrôle local de survie.
o
Chimiothérapie :
Ces traitements n’ont aucune indication dans les chondrosarcomes habituels
et les formes particulières de bas grade, en revanche pour les chondrosarcomes
dédifférenciés et les mésenchymateux, ils semblent avoir un effet qui reste
cependant à préciser sur des séries plus importantes.
52
o
Radiothérapie :
Le chondrosarcome est considéré comme une tumeur radiorésistante 11 48.
Seuls Harwood et al 25rapportent une réponse clinique après irradiation des
chondrosarcomes.
v
Evolution et pronostic :
Récidive locale : le taux de récidive locale varie selon les séries. Le contrôle
local de la tumeur dépend de la qualité de résection ; lorsque la chirurgie est
extratumorale, et a fortiori large, le risque de récidive est divisé par trois.
Survie : la survie globale varie, selon les séries, de 60 à 70% à 5ans et de 50 à
60% à 10ans. Les facteurs pronostiques sont essentiellement le grade histologique
et la qualité d’exérèse.
Métastases : elles surviennent chez 10 à 25% des patients. Elles sont
essentiellement pulmonaires ; les localisations osseuses, cérébrales et
ganglionnaires sont plus rares.
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