Polguère, Alain, Lexicologie et sémantique



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Xavier Blanco Lexicologie et sémantique lexicale. Notions fondamentales (A. Polguère) 
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vocabulaire d’un texte ou d’un individu. Il aborde également la variation 
linguistique en distinguant cinq grands axes de variation : variation 
liée à la situation géographique (diatopique), variation liée au contexte 
d’interaction sociale (qui englobe la variation diastratique et la 
diaphasique), variation liée à la temporalité (diachronique), variation liée 
au champ des connaissances (qui correspondrait à la « diatechnique », 
mais l’auteur ne mentionne pas ce terme) et variation liée au mode de 
communication (diamésique). 
Ce chapitre comporte aussi la présentation des parties du discours 
(terme que l’auteur retient après avoir écarté catégorie syntaxique qu’il 
juge inadéquat, puisque la dénomination de catégorie devrait être 
réservée aux ensembles de valeurs mutuellement exclusives, et classe 
grammaticale qui lui semble le terme le plus approprié, mais trop peu 
répandu). Les parties du discours retenues sont le verbe, le nom, l’adjectif
l’adverbe et le clausatif (lexie formant un énoncé autonome) en ce qui 
concerne les classes lexicales ouvertes et pronomdéterminantconjonction 
et préposition en ce qui concerne les classes lexicales fermées. L’auteur 
prend bien soin de justifier ses choix et de s’arrêter sur certains points 
qui pourraient poser problème pour la bonne compréhension des 
notions discutées, comme la nature essentiellement grammaticale (et 
non sémantique) des parties du discours ou le non-parallélisme entre 
les distinctions classe lexicale ouverte versus classe lexicale fermée, d’une part, 
et mot lexical versus mot grammatical d’autre part. Ce chapitre contient 
également une discussion sur les trois méthodes principales d’accès 
aux données linguistiques (introspection, enquête linguistique et corpus 
linguistique) qui ouvre sur une présentation des index et des concordances 
en tant qu’outils d’exploration des corpus linguistiques. Il se termine 
par une brève discussion sur des phénomènes de statistique lexicale 
limitée à deux régularités observables : la courbe de l’accroissement 
du vocabulaire d’un corpus et la loi de Zipf
Le chapitre 6 (Sens linguistique) présente des définitions pour les 
notions de sens (qui est rarement défini dans les ouvrages en 
linguistique) et de référent. Elles sont accompagnées des notions de 
paraphrase linguistique, structure communicative, sens logique (ou valeur de 
vérité) et connotation, dont l’auteur a besoin pour préciser les contours 
de sa conception du sens. Suit une classification des sens linguistiques 


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en sens lexicaux et sens grammaticaux. Les premiers, à leur tour, sont 
sous-divisés en prédicats, quasi-prédicats et noms sémantiques. Les deux 
premiers types sont des sens liants, c’est-à-dire qu’ils introduisent 
d’autres sens dans le discours, tandis que les derniers sont des sens non 
liants. Les prédicats dénotent des faits (« choses qui ont lieu ») tandis 
que les quasi-prédicats et les noms sémantiques dénotent des entités 
(« choses qui existent ») dont certaines présentent un sens liant et 
d’autres pas. Il est important de souligner que les entités 
correspondent beaucoup plus souvent à des quasi-prédicats qu’à des 
noms sémantiques. Les sens lexicaux sont donc, en général, des sens 
liants. Il existe, cependant, une sous-classe de prédicats qui sont non 
liants (les prédicats non actanciels, comme, par exemple, les verbes 
impersonnels météorologiques : geler, venter...). L’auteur procède 
également à une importante mise en garde à propos de la notion 
d’actant. Il rappelle, en effet, qu’être un actant n’est pas une propriété 
intrinsèque d’un sens donné, mais un rôle sémantique dans un 
message linguistique précis. Un prédicat par rapport à un sens donné 
peut être lui-même l’actant d’un autre sens dans le même message. Le 
chapitre 6 s’achève avec une brève présentation de la notion de réseau 
sémantique, en tant que formalisme de représentation du sens des 
énoncés, et de la notion de régime d’une lexie, qui est la composante 
de sa combinatoire restreinte décrivant l’ensemble de contraintes que 
ladite lexie impose sur l’expression syntaxique de ses actants.
Le chapitre 7 (Relations lexicales) examine les différents types de 
relations lexicales. D’abord, il présente le sens lexical comme un 
ensemble structuré de sens plus simples (ses composantes). Ensuite, il 
décrit les relations lexicales fondamentales : hyperonymie et hyponymie
synonymie, antonymie, conversivité (qu’il ne faut pas confondre avec 
l’antonymie), homonymie et polysémie. Cette dernière n’est pas une 
relation de sens entre lexies, mais une caractéristique d’un vocable. La 
vraie relation de sens entre lexies est la copolysémie. Toute lexie prend 
place au sein du réseau lexical de la langue grâce à ces relations 
lexicales de base et à un très grand nombre d’autres relations. Pour 
l’étude de celles-ci, l’auteur propose le formalisme des fonctions lexicales 
(propre à la Lexicologie Explicative et Combinatoire). Une fonction 
lexicale f décrit une relation entre une lexie L (appelée l’argument de f


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et un ensemble de lexies ou de syntagmes appelé la valeur de 
l’application de f à la lexie L. Il y a autant de fonctions lexicales que 
de types de relations lexicales. Les fonctions lexicales se divisent en 
fonctions lexicales paradigmatiques et fonctions lexicales syntagmatiques. Les 
premières permettent de décrire les dérivations sémantiques. Ainsi, 
par exemple, S
0
associe une lexie verbale, adjectivale ou adverbiale à 
sa contrepartie nominale : S
0
(courir) = course et S
0
(dormir) = sommeil. Les 
secondes permettent de décrire les collocations (déjà introduites au 
chapitre 3) en offrant soit les collocatifs qui sont des modificateurs 
syntaxiques de leur base (p. ex. les intensifs Magn(ronfler) = 
bruyamment, fort < comme un chantre, comme une locomotive, comme un 
sonneur), soit les collocatifs de type verbe support, qui sont des 
gouverneurs syntaxiques de leur base (p. ex. Oper1(coup) = sout. 
administrerasséner, fam. balancerdonner, fam. flanquer, fam. foutreporter). 
L’auteur s’en tient ici à un choix des fonctions lexicales 
existantes, celles qu’il considère comme les plus importantes. 
Cependant, il présente d’autres fonctions lexicales dans la suite de son 
ouvrage quand les sujets abordés lui permettent de le faire de façon 
pertinente et didactique. Il est important de souligner qu’une fonction 
lexicale s’applique nécessairement à une composante sémantique 
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