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Quelles sont les patientes auxquelles il faut prêter le plus



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Thomas Vancauwenberghe

1

, Filip M. Vanhoenacker

2,3,4

, Jan M.L. Bosmans

4

, Jan Myncke

5

1. Service de radiologie, UZ Leuven, KU Leuven;  

2. Service de radiologie, AZ Sint-Maarten, Duffel-Mechelen;  

3. Service de radiologie, UZ Antwerpen, Universiteit Antwerpen;  

4. Service de radiologie, UZ Gent, UGent;  

5. Service d’orthopédie, H. Hart Ziekenhuis Lier

IM

A

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S &

 M

OU



VE

M

EN



T

Le défect dorsal de la patella est une lésion osseuse bénigne ayant des caracté-

ristiques radiologiques bien définies. La lésion est bien délimitée et radiotransparente,  

et elle se situe typiquement au niveau de la partie supérolatérale et dorsale de la patella. 

La plupart du temps, il s’agit d’une découverte radiologique fortuite qui ne nécessite pas 

de traitement.

CAS CLINIQUE

Un homme âgé de 40 ans consulte en raison d’une légère 

douleur au niveau du genou droit, depuis quelques mois. 

Les  radiographies  standard  du  genou  droit  révèlent  une 

lésion radiotransparente bien délimitée, supérolatérale et 

dorsale au niveau de la patella (Figure 1). La tomographie 

computérisée  (CT)  confirme  la  présence  d’un  défect  cor-

tical ayant un pourtour sclérotique (Figure 2). L’image-

rie par résonance magnétique (IRM) indique que le défect 

est comblé de cartilage articulaire régulièrement délimité 

(Figure 3).

Sur  la  base  de  la  localisation  anatomique  typique  et  des 

caractéristiques  radiographiques  de  la  lésion,  on  pose  le 

diagnostic de défect dorsal de la patella.

DISCUSSION

Le  défect  dorsal  de  la  patella  est  une  lésion  osseuse  bé-

nigne  au  niveau  de  la  partie  supérolatérale  et  dorsale  de 

la patella. Sa prévalence atteint 0,3% à 1% (1). Dans 25% 

à 30% des cas, la lésion est bilatérale (1). Parfois, la lésion 

disparaît spontanément à un âge avancé (1). La pathoge-

nèse fait encore l’objet de discussions. L’hypothèse la plus 

communément admise est celle d’un trouble transitoire de 

l’ossification de la patella, tandis que d’autres auteurs pen-

sent à une forme d’ostéonécrose (2).

OBSERVATIONS CLINIQUES

La  plupart  du  temps,  les  patients  sont  asymptomatiques 

et il s’agit donc d’une découverte radiologique fortuite. La 

lésion est le plus souvent découverte à l’adolescence ou à 

l’âge adulte, et elle touche tant les hommes que les femmes 

(1). Parfois, on note une douleur chronique située à l’avant 

du genou, qui s’aggrave à la montée ou à la descente des 

escaliers, ainsi qu’en station debout prolongée. Il est rare 

d’observer une tuméfaction et un blocage de l’articulation 

du  genou  (3).  A  l’examen  clinique,  la  mobilisation  de  la 

patella peut provoquer une douleur (3). La stabilité de la 

patella et des ligaments est normale.

IMAGERIE

Les radiographies standard et le CT-scan sont pathogno-

moniques. La lésion est radiotransparente et bien délimi-

tée, souvent avec un mince pourtour sclérotique. La loca-

lisation dans le quadrant supérolatéral de la face dorsale 

de la patella est la clé du diagnostic correct. Le diamètre 

maximal varie de 4 à 26mm, avec une moyenne de 9mm 

(1). L’IRM confirme la présence d’un défect sous-cortical, 

partiellement ou totalement comblé de cartilage articulaire 

hyalin. La surface cartilagineuse est généralement intacte 

(3).  Les  défects  cartilagineux,  rares,  peuvent  expliquer 

d’éventuelles douleurs ventrales au niveau du genou (4, 5).




ORTHO-RHUMATO | VOL 12 | N°3 | 2014

10

Figure 1: Radiographies standard antéro-postérieures du genou droit, 



montrant une zone radiotransparente bien délimitable supérolatérale au 

niveau de la face dorsale de la patella (flèche blanche). 

Notez la délimitation sclérotique de la lésion.

Figure 2: Une image sagittale reformatée de CT-scan du même patient 

montre un défect sous-cortical nettement délimité au niveau de la 

surface articulaire de la patella (flèche blanche). 

On note un pourtour sclérotique.

Figure 3: Le cliché sagittal en pondération T1 (a), les clichés 

sagittaux (b) et axiaux (c) en pondération T2 du genou droit 

confirment le défect sous-cortical (flèche blanche). Le défect 

est comblé de cartilage articulaire hyalin, qui possède un signal 

intermédiaire, tant sur les clichés en pondération T1 qu’en 

pondération T2 (flèche noire). La surface cartilagineuse est 

régulièrement délimitée.

a

b

c




DIAGNOSTIC ET DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

La localisation typique, le jeune âge du patient et les 

caractéristiques  radiographiques  sont  pathognomo-

niques  de  la  lésion.  Chez  les  patients  asymptoma-

tiques, il n’est pas nécessaire de recourir à une ima-

gerie complémentaire. Il faut certainement éviter une 

approche  diagnostique  invasive  telle  qu’une  arthro-

scopie et une biopsie. 

Le défect dorsal de la patella ne doit pas être confon-

du avec une ostéochondrite disséquante de la patella, 

qui est le plus souvent médiale. Une ostéomyélite est 

généralement localisée au niveau ventral, et sa déli-

mitation est floue. Un abcès de Brodie (ostéomyélite 

subaiguë)  peut  également  apparaître  comme  une 

lésion  radiotransparente  nettement  délimitée,  mais 

on  le  rencontre  très  rarement  au  niveau  de  l’angle 

supérolatéral  de  la  patella.  Les  tumeurs  osseuses 

telles qu’un chondroblastome, une tumeur à cellules 

géantes ou un kyste osseux anévrismal touchent très 

rarement la patella. Un tophus goutteux de la patella 

est  surtout  ventral,  et  il  touche  plus  fréquemment 

des patients âgés.

TRAITEMENT

Chez  les  patients  asymptomatiques,  une  attitude  at-

tentiste est indiquée, éventuellement avec des clichés 

de contrôle. En cas de douleurs intenses et tenaces, la 

chirurgie est recommandée (4). Plusieurs traitements 

sont décrits, notamment un curetage de la lésion avec 

mise en place de greffons ostéochondraux (4, 5).

CONCLUSION

Le défect dorsal de la patella est une lésion bénigne rare 

touchant la partie supérolatérale de la face dorsale de 

la patella. Le caractère pathognomonique des radiogra-

phies standard rend toute autre imagerie (invasive) et 

un  diagnostic  histologique  superflus,  surtout  chez  les 

patients  asymptomatiques.  L’IRM  peut  cependant 

s’avérer  utile  pour  évaluer  l’intégrité  de  l’inclusion 

cartilagineuse chez les patients symptomatiques.

Références

1.  Johnson JF, Brogdon BG. Dorsal defect of the patella: incidence and distribution. 

Am J Roentgenol 1982;139:339-40.

2.  van Holsbeeck M, Vandamme B, Marchal G, Martens M, Victor J, Baert AL. Dorsal 

defect of the patella: concept of its origin and relationship with bipartite and 

multipartite patella. Skeletal Radiol 1987;16:304-11.

3.   Ho VB, Kransdorf MJ, Selinek JS, Kim CK. Dorsal defect of the patella: MR features. 

J Comput Assist Tomogr 1991;15:474-6.

4.  Sugita T, Umehara J, Kokubun S, Honma T. Is ‘dorsal defect of the patella’ an 

anomaly of ossification, osteochondritis dissecans or osteonecrosis? The Knee 

1998;5:229-33.

5.  Mellado JM, Salvado E, Ramos A, Camins A, Sauri A. Dorsal defect on a multi-

partite patella: imaging findings. Eur Radiol 2001;11:1136-9.

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L

e groupe d’experts belges EAP (Expanded 

Access Program pour l’infliximab), sous la 

direction du Pr Filip De Keyser (UGent),  

a récemment publié les résultats de 

suivi à 10 ans des patients traités par infliximab depuis 

février 2000. Ceux-ci constituent une des plus grandes 

cohortes de patients disposant d’un tel recul sous 

traitement anti-TNF. Ces résultats à long terme sont 

fondamentaux étant donné le caractère chronique  

de la PR.

Première classe de médicaments ‘biologiques’ 

introduits sur le marché pour le traitement de la PR, 

les anti-TNF, tels que l’infliximab, se sont rapidement 

imposés comme le traitement de référence des 

patients réfractaires aux thérapies de fond classiques 

(DMARDs), telles que le méthotrexate (MTX).

Des données concernant l’efficacité et la sécurité 

à court et moyen terme (1 an, 4 ans et 7 ans)  de 

l’infliximab ont déjà été publiées (1-3). L’objectif de la 

présente étude était de faire le bilan, après 10 années 

de suivi, des 511 patients réfractaires au MTX enrôlés 

entre février 2000 et septembre 2001, desquels 507 

avaient effectivement entamé le traitement par 

infliximab.

Les patients enrôlés dans l’étude avaient entre 18 et 80 

ans, répondaient aux critères de l’American College of 

Rheumatology pour le diagnostic de PR et présentaient 

une PR active réfractaire à au moins 2 DMARDs, dont 

le MTX. Les seuls critères d’exclusion ont été ceux liés 

aux contre-indications de l’infliximab.

Les doses utilisées ont été les doses standard, à savoir 

3mg/kg par voie IV aux semaines 0, 2, 6 et ensuite 


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