La vraie question n’est pas de savoir s’il faut traiter,
mais plutôt de savoir qui devrait être traité!
C ’est ainsi que l’AC R signale que les inj ections intra-articulai-
res d’acide hyaluronique sont conditionnellement recomman-
dées aux patients ayant une réponse inadéquate au traitement
initial, particulièrement aux antalgiques de niveau 1 et ou 2
ou aux AINS, ou intolérants à ceux-ci, du fait d’un profil de
sécurité bien meilleur (14). La difficulté actuelle réside dans
ce que peu d’essais ont analysé les facteurs prédictifs d’une
bonne réponse thérapeutique aux injections d’acide hyaluro-
nique et que les populations incluses dans la plupart des es-
sais sont mal définies.» L ’une de ces études montre cepen-
dant que les prédicteurs d’une bonne réponse pourraient ê tre
l’activité physique avant et à l’entrée, avec un OR 1,6-2,1 et
un stade ellgren-La rence II (OR 0,43-0,61) (15). Enfin, la
clinique quotidienne du rhumatologue montrant généralement
selon Emmanuel Maheu que les réponses des patients aux
inj ections d’acide hyaluronique est généralement binaire ( O U I
ou NON), la réponse initiale est un critère absolu de poursuite.
«En bref, conclut M aheu, nous ne devrions pas attendre trop
longtemps pour proposer ce traitement, donc traiter des pa-
tients à un stade peu évolué et quand ils sont actifs (ce qui
n’empê che pas de traiter les patients â gés chez lesquels la
prothèse ne peut ê tre envisagée), pas trop évolués sur le plan
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