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Communiqué des Laboratoires Madaus
L ’acide hyaluronique est un des composants maj eurs de la
matrice cartilagineuse en tant que glycosaminoglycane ou
polymère de dissaccharides formés d’un acide glucuronique
et d’une N -acétyl-glucosamine. L es dernières recomman-
dations de l’O ARS I de prise en charge non chirurgicale ont
cependant placé l’acide hyaluronique dans la catégorie à ef-
fet incertain (ce qui signifie qu’aux yeux de la commission
les données sont encore insuffisantes) (1). Une décision
éminemment contestable, remarque E mmanuel M aheu,
car
elle se base sur la méta-analyse de Rutjes (2), une méta-
analyse aux multiples biais méthodologiques qui contredit la
majorité des méta-analyses précédemment éditées (3-10).»
our rappel, le bénéfice clinique de l’acide hyaluronique avait
été étayé par 6 d’entre elles, une émettant des conclusions
intermédiaires et deux étant négatives dans leurs conclusions.
P armi celles-ci l’analyse de Rutj es, alors qu’elle fait pourtant
état d’un «effet taille» sur la douleur de 0,3 7 , supérieur à ce-
lui du paracétamol (0,21) (11) ou des AINS (0,23 à 0,32) (12)
L es résultats contradictoires de ces méta-analyses sont liés
notamment au fait que les études sont hétérogènes, menées à
des moments différents, sur des populations différentes, avec
des critères et des méthodes statistiques variables, des dif-
férences d’interprétation des résultats, et sans tenir compte
des divers phénotypes d’arthrose. L’autre point évoqué par la
méta-analyse de Rutj es, celui de la tolérance, est également
à considérer avec précaution dans la mesure o les effets
secondaires incriminés (cancers, troubles cardiovasculaires,
troubles gastro-intestinaux, troubles musculosquelettiques
non détaillés ) sont difficilement imputables aux solutions
inj ectables d’acide hyaluronique. I ls sont par ailleurs large-
ment infirmés par une méta-analyse plus récente (13).
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