En collaboration avec le Prof De Keyser
Nouvelles données dans
le traitement à long terme
par infliximab chez les patients
souffrant de polyarthrite
rhumatoïde (PR)
ORC241F
toutes les 8 semaines. En cas de contrôle insuffisant
de la pathologie, les patients pouvaient recevoir une
dose additionnelle de 100mg (1).
Après 7 années de traitement, 160 patients se
trouvaient toujours sous infliximab, résultat
remarquable comparativement aux autres études
de cohorte effectuées en Suisse (< 50% sous
traitement anti-TNF après 3 ans) (4), au Danemark
(registre national DANBIO, avec 56% après 48 mois) (5),
en Italie (registre national GISEA, avec 37,6% des
patients encore sous traitement après 4 ans) (6) ou
à une étude grecque récente (montrant une grosse
diminution de la persistance au traitement après la
5ème année) (7).
Les résultats de la cohorte belge à 10 ans montrent
que l’infliximab reste efficace et bien toléré, avec
plus de 1/5 des patients (21,7%) restant sous
médication après 10 ans, avec un bon contrôle de la
symptomatologie et des paramètres biologiques de
la PR.
Durant la période de 7 à 10 ans, 16 patients de cette
même cohorte belge EAP furent perdus dans leur
suivi et 34 abandonnèrent leur traitement: la moitié
d’entre eux par manqué d’efficacité et 9 patients pour
des problèmes d’effets secondaires, dont 4 suite à la
survenue d’une infection.
Sur le plan des doses utilisées, il faut noter que la
majorité des patients (78/110) sont restés sous les
doses standard, seuls 15 sur 110 recevant une dose
complémentaire de 100mg toutes les 8 semaines
et 17 recevant de temps à autre cette même dose
complémentaire.
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Il est également intéressant de constater que les
patients traités avec succès durant les 10 années
présentaient un certain nombre de scores et de
paramètres d’activité à l’inclusion inférieurs aux autres
patients (DAS28, nombre d’articulations atteintes,
score de douleur, scores VAS et HAQ pour le patient et
le médecin).
En conclusion, les résultats à 10 ans du suivi de la
cohorte belge EAP permettent de conclure à un
taux élévé (21,7%) de persistance au traitement par
infliximab, avec un contrôle efficace des symptômes
et des paramètres biologiques de la polyarthrite
rhumatoïde.
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