Chapitre 2. Quels énoncés soumettre aux élèves ?
Apports théoriques
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séquences initiales de l’apprentissage
de la dissertation, et elles renvoient à
des composantes de
structuration de l’énoncé qui, elles aussi, sont différentes.
Ainsi, par sa
simplicité
, l’énoncé doit garantir (a priori) une forme d’
accessibilité
, afin que chaque
élève
focalise son attention
sur des zones précises de cet énoncé, sans se disperser, et qu’il mène à bien
les tâches que l’on attend de lui, notamment la recherche d’arguments ainsi que l’identification d’un enjeu
argumentatif. La
complexité
de l’énoncé, elle, est censée conduire l’élève à réfléchir à certains aspects
sémantiques dont il n’aurait pas forcément conscience, à
se détacher
de discours par trop « orthodoxes »
qu’il pourrait avoir assimilés, pour adopter peu à peu
une posture critique
par rapport à ses propres
normes et croyances.
Précisons les critères formels qui participent respectivement de la simplicité et de la complexité d’un
énoncé telles qu’on les conçoit ici. Pour illustrer différents cas de figure, nous avons choisi des exemples
d’énoncés tirés des deux méthodes fréquemment employées au secondaire 2 dans le canton de Vaud,
Un
parcours vers la dissertation
(Gaillard, Gavillet, Kaempfer & Racine) et la « méthode genevoise »
Apprentissage de la dissertation
(Dupuis, Grossen & Rychner).
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