Lexicologie elements du cours



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lexicologie-cours

notion de système = présence de signes stables d’un message à l’autre qui se définissent 
fonctionnellement par leur opposition les uns aux autres
les langues naturelles se différencient des autres systèmes car elles sont doublement articulées
chaque langue naturelle possède un petit nombre de phonèmes (plus petite unité distinctive, sans 
signification), en fr : 19 consonnes, 16 voyelles, 3 glides. 38 unités avec lesquelles on peut 
construire une infinité d’unités lexicales et morphologiques.
=> la double articulation du langage (Martinet)
unités signifiantes = première articulation du langage (véhicule le sens), unités de 
première articulation sont généralement appelés des morphèmes ≠ mots qui peuvent être 
constitués d’un ou plusieurs morphèmes (jardin vs jardinier)
unités distinctives = deuxième articulation : phonèmes
/ᴚy/ (rue) ≠ /vy/ (vue)
langues naturelles sont orales avant d’être écrites
bcp de langues ne possèdent pas d’écrit
- la double articulation permet créativité de la langue => possibilités de combinaisons nouvelles 
pour des pensées nouvelles.
La nature du signe linguistique
Cours de linguistique générale (1916) de Saussure - le signe linguistique est :


- formé par l’association d’une «image acoustique» (= signifiant) et d’un concept ou «image 
mentale» (= signifié)
- > deux faces d’une entité indissociables car quand on prononce [ʃ(ǝ)val], on évoque le 
concept «cheval» et le concept ne peut exister indépendamment du matériel phonique
- le signe linguistique réfère à un objet du monde, appelé «référent»
Attention à ne pas confondre référent et signifié, le signifié est une réalité psychologique 
(abstraction), le signifié ne tient pas compte de la diversité des éléments (pas un cheval en 
particulier mais classe des chevaux), il retient ce qui est commun à tous les chevaux (crinière, 
sabots, queue...)
- le lien entre le signifiant et le signifié est arbitraire, c’est-à-dire qu’il n’y a aucun lien entre la suite 
de sons et le concept représenté
- pour preuve : chaque langue a sa propre façon de dénommer le réel
- malgré le grand nombre de signes arbitraires, certains signes entretiennent avec réalité des 
relations moins arbitraires
- => on les appelle des signes motivés :
- onomatopées, partie très marginale du lexique
- restent néanmoins conventionnels puisque différents d’une langue à l’autre
- motivation du signe linguistique dans les morphèmes de dérivation : citron - 
citronnier - pomme - pommier / ours - ourson - chat - chaton


- en ce qui concerne les mots dérivés = la base est complètement arbitraire mais les 
dérivés sont relativement motivés
- on observe aussi une motivation relative dans mots composés aussi qui combinent 
signes à la base arbitraires quatre-vingt-dix = 4 X 20 + 10
- le rapport constitutif du signe lingusitique peut être considéré comme conventionnel, puisqu’une 
fois établi, il s’impose aux usagers qui sont dans la communauté, il n’y a pas de possibilité 
d’enfreindre la convention
- signe linguistique donne la possibilité de parler d’objets ou de choses absents ou imaginaires 
(chats, fées, dragons...)
- le signe linguistique est typiquement humain -> le pouvoir d’abstraction du langage humain fait 
qu’il se différencie de celui des animaux
- les signes linguistique sont linéaires (au niveau temporel), dû à la nature orale du lgg, il est 
impossible de prononcer simultanément deux sons => déroulement dans le temps, emplacement de 
chaque élément très important : /a l p/ /p a l/ /p l a/ (axe syntagmatique)
- Pierre bat Paul ≠ Paul bat Pierre

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