Tripterygium wilfordii hook F (TwHF) ne s’est pas avéré plus efficace que le méthotrexate en monothérapie pour
contrôler l’activité de la maladie dans la polyarthrite rhumatoïde active. Par contre, l’association méthotrexate +
TwHF a obtenu de meilleurs résultats que la monothérapie par méthotrexate. Voilà ce que concluent les auteurs
d’une étude clinique randomisée publiée dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases.
Le TwHF est utilisé dans la médecine traditionnelle
chinoise pour le traitement des douleurs articulaires, de la
fièvre, des œdèmes et de l’inflammation locale. L’extrait de
chloroforme-méthanol présent dans la racine du TwHF a
été étudié comme traitement potentiel des maladies auto-
immunes et du cancer. En Chine, le TwHF est reconnu et
fréquemment utilisé dans le traitement de la polyarthrite
rhumatoïde. Des extraits de TwHF ont également été tes-
tés récemment dans les pays occidentaux, où ils ont été
associés à une bonne efficacité.
Plus de 300 composés ont été identifiés à partir des ex-
traits de TwHF, dont trois diterpénoïdes majeurs. L’acti-
vité anti-inflammatoire et immunosuppressive des extraits
de TwHF, démontrée in vitro et in vivo, est en grande
partie attribuée à ces diterpénoïdes. Ces derniers inhibe-
raient la transcription du gène de la cytokine et d’autres
gènes pro-inflammatoires.
Trois études cliniques randomisées et contrôlées ont conclu
à l’efficacité clinique des extraits de TwHF, par rapport au
placebo ou à la sulfasalazine, dans la polyarthrite rhuma-
toïde. Le nombre de participants inclus dans ces études
était toutefois très limité. En outre, aucune de ces études
n’a comparé l’efficacité du TwHF à celle du méthotrexate,
qui est pourtant le DMARD le plus utilisé dans les pays oc-
cidentaux. Qian-wen Lv et collègues ont conduit une étude
ouverte, randomisée et contrôlée, destinée à évaluer l’effi-
cacité et la sécurité du TwHF par rapport au méthotrexate
dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active.
que, dans un sous-groupe porteur d’anticorps antinu-
cléaires et présentant un LED actif au début de l’étude,
l’activité de la maladie diminuait après l’administration
pendant un an de bélimumab associé au traitement stan-
dard, en comparaison avec le placebo plus le traitement
standard. Le médicament était généralement bien toléré.
Dans l’extension ouverte de cette étude de phase II, l’as-
sociation bélimumab plus traitement standard s’est éga-
lement avérée bien tolérée après quatre ans. Cette étude
est toujours en cours. Mais la revue The Journal of Rheu-
matology a déjà publié certains résultats portant sur le
contrôle de la maladie et la sécurité après un traitement
de sept ans par bélimumab. Au départ, 345 personnes
ont participé à la phase en double aveugle de l’étude
(52 semaines). Les résultats actuels concernent les par-
ticipants qui ont ensuite poursuivi l’étude dans le cadre
d’une extension en ouvert (1.746 années-patients). Dans
cette étude d’extension, 57% des patients positifs pour les
auto-anticorps ont présenté une réponse au traitement
au bout de deux ans, et 65% au bout de sept ans. Des
poussées sévères sont apparues chez 19% des patients
sous placebo, contre 17% sous bélimumab au cours de la
première année, une diminution du nombre de poussées
étant observée entre la deuxième et la septième année.
Sous bélimumab, on a observé une diminution progres-
sive des taux d’auto-anticorps anti-ADNdb entre la deu-
xième et la septième année chez les patients qui étaient
positifs pour ces anticorps. Les investigateurs ont égale-
ment observé, sous bélimumab, une nette diminution des
besoins de corticoïdes de la cinquième à la septième an-
née. L’incidence d’effets indésirables sévères, incluant les
infections, était généralement stable ou a baissé au cours
des sept années de traitement.
Les auteurs concluent que le contrôle de la maladie et le
profil de sécurité se sont maintenus chez les patients qui
présentaient un LED actif et avaient reçu pendant sept
ans l’association composée de bélimumab et du traite-
ment standard. Ces données peuvent s’avérer intéres-
santes pour le développement de traitements combinés
contre le LED, plus efficaces et mieux tolérés.
Ginzler E, Wallace D, Merrill J, et al. Disease control and safety of belimumab plus standard
therapy over 7 years in patients with systemic lupus erythematosus. J Rheumatol
2014;41:300-7.
ORTHO-RHUMATO | VOL 12 | N°3 | 2014
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Au total, 207 personnes atteintes de polyarthrite rhuma-
toïde active ont pris part à cette étude. Après randomisa-
tion, les participants ont reçu soit chacun des deux traite-
ments séparément, soit les deux traitements combinés. Le
principal critère d’évaluation d’efficacité était la proportion
de patients obtenant la réponse ACR50 à la semaine 24.
Sur les 207 patients, 174 ont pris le traitement jusqu’à la
fin de l’étude (24 semaines). Une analyse en intention de
traiter (intention-to-treat) a montré une réponse ACR50
de 46,4%; 55,1% et 76,8% (TwHF vs MTX p = 0,014; MTX
+ TwHF vs MTX p < 0,001) dans les groupes MTX, TwHF
et MTX + TwHF, respectivement. Au bout de 24 semaines,
des résultats statistiquement significatifs comparables ont
notamment été observés pour la réponse ACR20, la réponse
ACR70, les pourcentages de rémission et une faible activité
de la maladie. Dans chacun des groupes, une amélioration
significative a été observée après 24 semaines pour le score
HAQ et pour le score obtenu au Short Form Health Survey
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