OSTÉOPOROSE
POSTMÉNOPAUSIQUE:
LES ATOUTS DU DENOSUMAB
(PROLIA
®
, AMGEN)
LE NOMBRE DE FRACTURES OSTÉOPOROTIQUES AUGMENTE RÉGULIÈREMENT, NOTAMMENT PARCE QUE LA MAJORITÉ
DES PERSONNES À RISQUE NE SONT PAS SOIGNÉES, MAIS AUSSI PARCE QUE L’ADHÉRENCE AUX TRAITEMENTS ANTI-
OSTÉOPOROTIQUES CONVENTIONNELS EST INSUFFISANTE. FREEDOM, QUI A ÉTUDIÉ LE DENOSUMAB DANS LA PLUPART
DES CONDITIONS CLINIQUES QUOTIDIENNES, A MONTRÉ QUE CET AGENT ANTI-OSTÉOPOROTIQUE EST EFFICACE, QUEL
QUE SOIT LE SITE FRACTURAIRE, QUELLE QUE SOIT LA SÉVÉRITÉ DE L’AFFECTION, QUEL QUE SOIT L’ÂGE DE LA PATIENTE.
IL PERMET ÉGALEMENT D’AGIR SUR LES PLUS HAUTS RISQUES FRACTURAIRES.
ORC240F
Dans nos régions, l’ostéoporose est une des affections
chroniques les plus handicapantes , particulièrement en ce
qui concerne les fractures de hanche qui atteignent dans
notre pays 270 habitants/100.000, soit une des moyennes
européennes les plus élevées (1). Par ailleurs, même si
l’on sait qu’un antécédent de fracture est le facteur de
risque principal de faire une fracture de hanche (2), le risque
de fracture est très mal évlaué et perçu par les femmes
en post-ménopause (3). La faute ne leur incombe pas
uniquement, comme l’a montré une enquête récente sur
l’attitude des chirurgiens orthopédiques et des généralistes
qui, en prévention secondaire, omettent dans un certain
nombre de cas de proposer la prise en charge la plus
adéquate (4). Cela dit, même lorsque la prescription est
rédigée dans les règles, l’observance thérapeutique est
très faible, généralement < 50% pour les biphosphonates
à 1 an (5), ce qui réduit fortement l’efficacité de ces
traitements (6). Dans ces conditions, il n’est pas étonnant
que les chercheurs aient tenté de trouver des formules qui
améliorent l’adhérence, parmi lesquelles les formulations
à (très) longue durée d’action (7). Mais au quotidien, les
formulations hebdomadaires n’améliorent que très peu la
persistance par rapport aux formulations quotidiennes (8).
«C’est dans ce contexte qu’il faut apprécier le
développement de nouvelles molécules, plus puissantes,
plus efficaces notamment au niveau de la hanche, et
plus susceptibles d’entraîner l’adhérence des patientes»,
explique Eugene McCloskey (Sheffield).
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