Quelles sont les patientes auxquelles il faut prêter le plus
d’attention? Et comment les traiter?
«Les recommandations internationales sont claires»,
rappelle Santiago Palacios (Madrid). «Il faut traiter toutes
les femmes pour lesquelles la DMO montre un T-score
≤ -2,5 au niveau vertébral, du col du fémur ou de la hanche,
mais aussi toutes les femmes post-ménopausées qui ont
un antécédent de fracture vertébrale ou de hanche, et celles
dont le T-score est compris entre -1,0 et -2,5 en présence de
> 2 facteurs de risque de présenter une fracture majeure au
cours des 10 années à venir.» Le traitement proposé tiendra
compte de l’âge de la patiente, de son niveau de risque,
des comorbidités et du profil de la molécule, en ce compris
son coût et le niveau d’adhérence thérapeutique. Dans ces
circonstances, il semble logique de se focaliser dans un
premier temps sur les femmes qui présentent le risque le
plus élevé: au-delà de 70 ans, âge au-delà duquel l’incidence
des fractures de hanche augmente de manière exponentielle
du fait de la perte prédominante d’os cortical (9) dont on
connaît l’impact majeur sur la solidité de l’os (10).
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