Chapitre 3. Rechercher des arguments
Apports théoriques
38
/protéger/)
fonde le passage
d’une notion-thème « A » (/aimer/) à une notion-attribut « C » (/dissimuler/), ce
qui demande de poser d’une part « A-B » (/aimer/-/protéger/), et d’autre part « B-C » (/protéger/-
(/dissimuler/)
24
. C’est ainsi que l’argument sera véritablement
construit par le discours
, gagnant toute la
solidité que l’on attend de lui. Pour faire saisir ce lien entre identification d’un argument et « dépliage » de
cet argument dans le texte en deux étapes, il est possible de représenter simplement cette structure
(logique et textuelle) au moyen d’un triangle :
A
C
B
Amener les élèves à rédiger un bref texte dans la foulée (ou presque) d’une réflexion plus abstraite sur
l’épaisseur sémantique d’un mot tel que « aimer » est ainsi un moyen supplémentaire de leur faire prendre
conscience, plus ou moins directement, qu’un argument n’est pas une « idée » toute prête qu’il faudrait
attraper au vol, mais que c’est un
produit
issu d’une analyse puis d’une mise en texte (qui « pose » cette
analyse, qui en fait voir les deux étapes). On touche ce faisant au processus d’
Dostları ilə paylaş: