Dissertation Micheli+Verselle global


 Propositions pour l’enseignement



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4. Propositions pour l’enseignement 
Les propositions didactiques suivantes visent d’abord à conférer aux élèves une meilleure appréhension de 
ce qu’est un argument (activités 1 et 2), puis à les amener à adopter une procédure de recherche 
d’arguments susceptible d’assurer que ces derniers seront pertinents (activité 3), et enfin à éclairer la façon 
dont un argument se construit dans un texte par un développement en micro-étapes (activité 4). 
Activité 1. Argument et exemple 
Objectif : distinguer d’emblée les deux composantes argumentatives de base que sont l’argument et 
l’exemple, dans leurs natures et leurs fonctions respectives. 
Durée : 1 à 2 périodes. 
L’activité s’articule autour de la lecture et de l’observation de trois paragraphes dont la visée est, pour 
chacun, d’étayer une même assertion de départ (une thèse). L’un des paragraphes n’est composé que 


 Chapitre 3. Rechercher des arguments 
Propositions pratiques
41 
d’exemples, un autre que d’arguments, et le dernier d’exemples et d’arguments. On peut pour cela 
exploiter (en les adaptant ou non) des paragraphes de ce type que l’on trouvera dans Mirabail, 
Argumenter 
au lycée
(1994 : 118-119) – qui elle-même s’inspire de Niquet (
Structurer sa pensée, structurer sa phrase

éd. orig. 1978). On peut aussi forger soi-même trois paragraphes sur un énoncé-thèse de départ. 
Les élèves lisent les trois paragraphes, et doivent repérer thèse, argument(s) et exemple(s), en notant 
pour eux quels sont les aspects qui leur permettent d’opérer cette identification. L’échange qui suit doit 
chercher entre autres à faire ressortir les caractéristiques suivantes : 
• la 
thèse
se situe souvent 
en attaque de paragraphe
, et elle est parfois reprise/reformulée en fin de 
parcours, et dans ce cas annoncée par un connecteur marqueur de conclusion (« donc », « ainsi », « par 
conséquent », etc.) ; elle a 
une composante évaluative et subjective forte

• un 
argument
est parfois introduit par 
un connecteur
marqueur d’argument (« parce que », « car », « en 
effet », etc.) ; il est par nature 
une raison générale
, une forme de 
« vérité » abstraite
que l’on énonce, afin 
d’étayer une opinion (la thèse) ; sa 
fonction
est autrement dit de 
justifier
une conclusion que l’on défend, 
une thèse (ou de justifier une thèse opposée) ; pour cela, 
sa composante subjective est (souvent) moins 
affichée

• un 
exemple
est parfois introduit par 
un marqueur d’exemplification
(« par exemple », « comme », « c’est 
le cas de », etc.) ; contrairement à l’argument, il est par nature 
un cas particulier

un fait spécifique et 
concret
; sa 
fonction
n’est pas de justifier, mais d’
illustrer le lien entre un argument et la thèse soutenue 

par analogie avec les sciences expérimentales, l’exemple est une expérience particulière qui vérifie 
l’exactitude de la loi générale qu’est l’argument – ce qui invite à proposer deux ou trois exemples pour 
illustrer le lien entre un argument et la thèse, de la même manière qu’un scientifique réalise plusieurs 
expériences afin de vérifier une loi générale. 
L’enseignant peut synthétiser ces divers aspects dans une fiche à destination des élèves ; il peut aussi 
proposer un schéma rendant compte de la hiérarchie logique qui existe entre ces différentes composantes 
argumentatives : 
THÈSE
arg. 1 
arg. 2 
ex. 1 
ex. 2 
ex. 3 
ex. 4 

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